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La TUBERCULOSE BOVINE

biologie d’une maladie transmissible au bétail et à l’homme

 

La tuberculose bovine est une maladie animale transmissible à l’homme. Elle est provoquée par la bactérie Mycobacterium bovis, qui est résistante en milieu extérieur. Cette bactérie infecte les bovins, les sangliers, les cervidés et les blaireaux, notamment. L’infection est souvent inapparente, les symptômes cliniques n’apparaissant que tardivement au cours d’une évolution qui est en général très longue. Chez les bovins, ,ce sont notamment les pertes indirectes que cette maladie génère qui ont un fort impact économique pour la filière agricole (impossibilité de vendre des animaux vivants, le lait cru, les semences, etc.)
Depuis 2001, la France est considérée comme officiellement indemne de tuberculose bovine par l’Union européenne, malgré la persistance chaque année d’une centaine de foyers en élevage. Dans certaines régions, particulièrement la Nouvelle Aquitaine, on constate une augmentation régulière depuis 2004. Le nombre de bovins abattus ces dernières années pour des raisons liées à de la tuberculose commence à être relativement inquiétant pour les cheptels. Il faut savoir que des animaux sont abattus en abattage diagnostique (suite à des réactions à la prophylaxie qui a lieu tous les ans) et d'autres le sont en vue de l’assainissement des troupeaux (élevages ayant la tuberculose, en abattage sélectif ou total). 

La tuberculose bovine se transmet le plus souvent par voie respiratoire entre animaux du même élevage. Mais la bactérie peut également se transmettre aux animaux sauvages par transmission orale, ingestion d’aliments ou encore l’eau contaminée. En effet, la bactérie peut survivre plusieurs mois dans le milieu extérieur avant d’infecter un nouvel hôte.

Gestion de la tuberculose bovine chez les populations de blaireaux
La lutte contre la propagation de la tuberculose bovine dans les campagnes inclut la régulation des populations de blaireau par l’abattage. L’agent pathogène Mycobacterium bovis entraîne une faible mortalité des blaireaux, et les individus contaminés sont susceptibles de propager la maladie pendant des années. De plus, les animaux sauvages présentent peu de symptômes de la maladie, empêchant tout prélèvement spécifique sur le terrain. En France, l’abattage par piégeage dans les terriers et sur les coulées ne s’effectue que dans les zones où bovins et blaireaux sont dépistés positifs. Depuis 2018, pour des raisons éthiques, cette mesure ne concerne plus les zones tampon.

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